Les sodas et boissons sucrées
Le soda est une boisson gazeuse constituée de sucre, d’arômes naturels ou de synthèse, d’extraits végétaux, d’huiles essentielles, de colorants, d’acidifiants, de concentré de fruits… Il a la particularité d’être amer en raison de la présence d’extraits de caféine et de quinine ; molécule utilisée par l’industrie pharmaceutique pour ses propriétés antipyrétiques (contre la fièvre), analgésiques (contre la douleur) et antipaludiques.
Les principaux types de boissons sucrées sont :
- Les sirops : il s’agit d’un concentré de fruits et de sucre, à diluer dans de l’eau plate ou gazeuse. Ils comportent de nombreux arômes et colorants.
- Les jus de fruits et boissons aux fruits : le pur jus de fruits est la meilleure version. Il ne comporte que des fruits, pas d’eau, pas de sucres ajoutés, ni additifs, ni colorants. Les autres jus sont moins intéressants d’un point de vue nutritionnel : ils comportent très souvent de l’eau et du sucre et parfois même des arômes. Pour plus d’informations sur les jus de fruits, consultez notre article « Mieux choisir ses jus de fruits ».
- Les eaux aromatisées : il s’agit d’eau de source à laquelle sont ajoutés des arômes et du sucre en quantités variables.
Les caractéristiques nutritionnelles des sodas et boissons sucrées
- La teneur en sucres : tous les sodas et boissons gazeuses sont riches en sucres, à l’exception des versions « light » « zéro » ou à base de stévia qui comportent des édulcorants. Sachez qu’un verre de 20 cl de soda apporte environ 20 g de sucre soit près de la moitié des apports journaliers recommandés en sucre d’un adolescent ou d’un adulte. Et en général, on ne se limite pas à un verre !
- La teneur en caféine ou en quinine : ces deux molécules sont des stimulants. Les sodas et boissons sucrées (type boissons énergisantes) en comportent des quantités importantes (30 mg pour 33 cl de soda au cola, 100 mg pour 33 cl de boisson énergisante). Un excès peut entraîner des troubles du sommeil et du comportement.
- La teneur en additifs : toutes ces boissons en comportent pour vous donner un plus grand plaisir visuel et gustatif.
- La teneur en eau : celle-ci est généralement importante dans les sodas ou boissons sucrées, mais ils ne sont pas aussi désaltérants que l’eau.
Les impacts des sodas et boissons sucrées sur la santé
La caféine et la quinine des sodas et boissons sucrées sont des stimulants. Même à faible dose, ils peuvent provoquer chez les enfants des troubles du sommeil et du comportement (anxiété, irritabilité, nervosité…). Chez les adultes, ces boissons peuvent provoquer des troubles de l’endormissement si elles sont consommées en trop grande quantité avant d’aller se coucher. Sachez par exemple, qu’en termes de caféine, trois canettes de soda au cola équivalent à une tasse de café.
La présence de sucres et d’acide attaque l’émail des dents, qui sont alors fragilisées et plus sujettes aux caries. Les acidifiants et autres additifs sont également source d’allergie chez certaines personnes.
Egalement, ces boissons sont riches en sucres, qui consommés en excès, contribuent à une prise de poids (surpoids ou obésité).
Ainsi, la consommation des sodas et boissons sucrées doit rester occasionnelle, pour les petits comme pour les grands !
Zoom sur les versions « light »
Les versions « light » et « zéro » sont réellement allégées : elles ne comportent pas de sucres et ainsi, pas ou peu de calories (entre 0 et 4 kcal pour un verre de 20 cl). Les sucres sont remplacés par des édulcorants dont les potentiels risques pour la santé font régulièrement l’objet de publication scientifiques (ex : l’aspartame contenu dans la version light de certains sodas). Les sodas à base de stévia sont eux plus caloriques : ils comportent à la fois du sucre et de l’édulcorant.
Pour plus d’informations sur les édulcorants, consultez notre article sur la stévia
Tout comme les versions « normales » des boissons, les versions « light » sont à consommer occasionnellement.
D’un côté la présence des édulcorants habitue le consommateur au goût sucré et de l’autre, l’innocuité des édulcorants (acésulfame K, saccharine et cyclamates) n’a pas encore été formellement prouvée.
- Le guide de la santé dans votre assiette, Que choisir, 2010
- Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail