Qu’est-ce que le zona ?
Le zona est une maladie virale causée par la réactivation du virus de la varicelle. Il apparaît ainsi chez les personnes qui ont déjà eu la varicelle, en général lorsque les défenses immunitaires sont affaiblies, en période de stress ou en cas de grande fatigue.
Il peut survenir du jour au lendemain et à tout moment de la vie. Le risque est néanmoins plus élevé après 50 ans car, avec l’âge, le système immunitaire devient moins résistant face au virus.
Quels sont les symptômes ?
Le zona commence par de la fatigue et une légère fièvre, souvent accompagnées de maux de tête et de picotements localisés sur la peau. A ce stade, il peut être difficile de poser un diagnostic.
Quelques jours après apparaît une rougeur au niveau de la zone douloureuse, suivie d’une éruption cutanée qui démange et peut faire mal. Par la suite, la rougeur se recouvre de petites vésicules blanches qui vont sécher, se transformer en croûtes et tomber en quelques semaines.
Le zona est-il contagieux ?
Une personne qui a déjà eu la varicelle peut développer un zona, mais ne peut pas le contracter au contact direct avec une personne malade. Par contre, une personne qui n’a jamais eu la varicelle peut tomber malade à la suite d’un contact avec le liquide présent dans les vésicules. Et par la suite développer potentiellement un zona.
Comment le traiter ?
Si vous pensez être infecté par le virus, consultez dès que possible votre médecin. Certains traitements, pour être efficaces, doivent être pris dans les 72 h suivant l’apparition des vésicules. Veillez aussi à garder une peau propre et saine pour éviter toute infection liée à l’éruption cutanée. Essayez également de ne pas vous gratter et ne pas percer les vésicules afin d’écarter toute surinfection et risque de cicatrice. Et pour éviter toute complication, notamment des douleurs neurologiques, veillez à bien respecter le traitement prescrit par votre médecin.
Comment s’en protéger ?
Un vaccin anti-zona, le Zostavax®, est recommandé chez les personnes âgés de 65 à 74 ans, en une dose unique. Il réduit de moitié le risque de maladie et permet aux personnes vaccinées, qui déclarent malgré tout la maladie, de moins souffrir. Par contre, il est contre-indiqué chez les personnes immunodéprimées.
Le Zostavax® est pris en charge à hauteur de 30 % par l’Assurance maladie.